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S A Y R A C     Mars 2011

Dans ce fichier, nous avons rassemblé les principales fontaines de la ville de Toulouse, avec un bref commentaire sur leur emplacement et leur histoire; un autre fichier réunit toutes les photos de ces fontaines  que l'on peut encore visualiser dans un diaporama des fontaines. De nombreux textes sont issus d'informations données sur le site de la  mairie de Toulouse ou des sites annexes; pour plus de détails, on pourra consulter l'ouvrage très documenté, fontaines toulousaines, archives municipales de Toulouse 2003.  (Ce fichier pourra évoluer ou être complété; dernière mise à jour le 13/04/2021).

Certaines de ces fontaines étaient momentanément hors service au moment des prises de vue.

  La fontaine Ariège-Garonne  

Précédemment installée au Jardin des Plantes, la fontaine Ariège-Garonne est encastrée depuis 1982 dans un mur aveugle de la place Lafourcade, dans le quartier Saint-Michel.
Cette fontaine est l’oeuvre du sculpteur Alexandre Laporte (fin des travaux en septembre 1896). Le monument, haut de 8 mètres environ, large de 6 mètres représente la Garonne, " jeune femme plantureuse, héroïque et triomphante qui entoure le rocher d’où sa source s’échappe, tandis que l’Ariège, jeune fille gracile, assise à ses pieds, tenant une cruche renversée se joint à elle. Ce groupe sculpté se situe dans une niche en pierre de taille. Une première vasque reçoit l’eau de la cruche qui s’écoule ensuite dans le grand bassin ".
La Mairie de Toulouse a récemment entrepris la rénovation de la Fontaine, notamment la remise en état des sculptures, du mur pignon, des bassins et de l’éclairage sans oublier la remise en service du circuit hydraulique supérieur.

La fontaine Belle-Paule  

La fontaine Belle-Paule est située à l’angle des rues de la Concorde et Falguière. Clémence Isaure ou "la poésie romane", alias " la belle Paule ", dame des Jeux Floraux, veille sur une colonne de marbre d’apparence cristalline sur laquelle des corps de jeunes filles sont esquissés.
Elle a été réalisée en 1910 (et inaugurée le 3 mai 1913, jour anniversaire des premiers Jeux Floraux) à l’initiative du négociant toulousain Octave Sage qui, souhaitant embellir son quartier, fit appel à Léo Laporte-Blairzy.
La fontaine mêle enfants, fleurs et monstres en forme de serpents. Des fleurs et des lianes supportent des tortues dressées sur leurs pattes arrières qui crachent de l’eau. Des crapauds et d’inquiétantes gargouilles complètent cette " faune ".
L’électricité et l’éclairage ont été refaits en 1996.

La fontaine Garonne de la rue Boulbonne   

Située à l’angle des rues Boulbonne et Cantegril, à l’endroit où se trouvait jadis le puits des Quatre-Carrés, la fontaine Boulbonne est l’œuvre du sculpteur toulousain  Jules Jacques Labatut ( le groupe a été créé entre 1902 et 1907 et appartient à un ensemble de quatre réalisations censées représenter les quatre faubourgs de la ville: Saint-Cyprien, Saint-Michel, Guilleméry et Côte Pavée, Matabiau et Arnaud-Bernard).
Le mur aveugle contre lequel s’adosse la fontaine est revêtu de briques et comporte des courbes et contre-courbes, inspirées des autres immeubles de la place. Sur le socle central repose une sculpture imposante de Labatut, allégorie représentant la Garonne offrant l’énergie électrique à la ville de Toulouse. La Garonne est représentée sous les traits d'une jeune femme nue qui sort de l'eau et prend appui sur la roue à aube d'un moulin. L’eau jaillit de trois têtes de lions en bronze et s’écoule dans trois bassins semi-circulaires en pierre situés au pied de cet ensemble. Assise sur des rochers, une jeune femme en costume local et coiffée à la mode du temps tient un gouvernail dans la main droite et s'appuie de sa main gauche sur le blason de la ville de Toulouse.
La sculpture en marbre fut remise en valeur en 1984 par l’architecte Bernard Calley. Le mur pignon et l’éclairage ont été repris en 1997.

 

La fontaine de la place de la Bourse  

Située sur la place de la Bourse à la jonction de la rue du même nom et de la rue Sainte-Ursule, cette petite fontaine, dite la feuille d'eau, est  contemporaine et fût achevée en 1999. 

 

La fontaine de la promenade des Capitouls  

Située sur la promenade des Capitouls au bas de la place Occitane, construit en 1978, ce petit plan d'eau est posé dans un quartier nouvellement aménagé. Ce bassin de forme octogonale est relié à celui de la promenade des Capitouls.

 

La fontaine du square Cartailhac  

Située dans le square Cartailhac au bout de la rue du même nom et juste à l'entrée de la place Saint-Sernin, cette fontaine construite en 1980, est actuellement en réfection; on l'appelle fontaine de Saint-Sernin ou Cartaillhac.

 

La fontaine Xavier Darasse   

Située au carrefour des rues des Arts et  Antonin Mercié, contre le côté nord de l'église des Augustins, à l'abri d'une niche de briques roses, cette fontaine surmontée d'un ange jouant de l'orgue portatif (copie d'une sculpture médiévale du Musée des Augustins) est dédiée au musicien Xavier Darasse (organiste et compositeur né à Toulouse, 1934-1992), qui sut contribuer largement au renouvellement du patrimoine organistique de Toulouse. Toulouse n'oublie pas son musicien: dans une zone urbaine encore en plein développement il y a depuis peu une rue Xavier Darasse, non loin du parc scientifique de la Cité de l'Espace. Elle fût terminée en 1992.

 

Le monument-fontaine Dupuy  

Située sur la place Dupuy, la fontaine Dupuy est la plus monumentale de Toulouse avec ses 19,20 mètres de haut; la colonne en fer fondu surmontée d'une Renommée se dresse au mileiu d'un bassin en pierre de Carcassonne de 9, 40 m de diamètre. La place Dupuy, située sur l'emplacement de la chapelle Saint-Sauveur et de son cimetière, prit successivement l'appellation de Dauphine puis de Riquet avant de devenir Dupuy en 1832, du nom du général toulousain (1767-1798) décédé lors de la campagne d'Egypte. La colonne érigée à sa mémoire en 1834 fut coiffée de la statue en bronze de Nicolas Bachelier  représentant "Dame Tholose" qui, depuis 1550, servait de girouette à la tour des Archives (donjon du Capitole) et que Viollet-le-Duc fit descendre.
Construite entre 1829 et 1834 selon les plans d’Urbain Vitry, la fontaine fut érigée pour rappeler les mérites du général Dupuy commandant une armée sous Bonaparte.
Les sculptures furent réalisées par Griffoul Dorval. Ses hautes proportions sont équilibrées par les puissants griffons hiératiques grimaçant au-dessus de la vasque.
Affublée de deux couronnes de lauriers, la Dame Tholose ainsi transformée en " Renommée " fut donc installée au-dessus de l’imposante fontaine Dupuy. Elle fut fondue par Claude Peillot sur un moule composé par Jean Rancy. La partie monumentale fut retraitée en 1996.
En octobre 2005, la statue de Dame Tholoze a été retirée de la fontaine pour restauration. Un moulage va prendre sa place de manière définitive, puisqu’une fois restaurée, la statue rejoindra la collection du Musée des Augustins.

 

La fontaine Evasion des allées Jean-Jaurès  

Cette fontaine contemporaine (achevée en 1987) nommée "Evasion" est située sur les allées Jean-Jaurès (place d'Arménie) qui conduisent en particulier à la Médiathèque José Cabanis. La sculpture d'Arthur Saura surmonte une cascade d'eau qui s'écoule sur deux niveaux avant de retomber dans un bassin.

La fontaine du square de Gaulle   

Cette fontaine est située dans le square de Gaulle ou  jardin du Donjon du Capitole. Construit au XVIe siècle, le Donjon est l'ancienne Tour des Archives ou Tour des Consistoires du temps où les Capitouls administraient la ville. Le Donjon fait partie des bâtiments qui ont survécu aux grandes percées entreprises par Haussmann au XIX e.
Restaurée par Viollet-le-Duc, cette ancienne Tour des Archives possède un clocheton de style beffroi flamand (en ardoise) très atypique dans une ville où dominent la brique et des toits en tuiles doucement pentus.
Le Donjon accueille aujourd'hui l'Office du Tourisme.

Depuis juin 2013, le jardin du Donjon a été réaménagé et possède une nouvelle fontaine basse animée avec quatorze jets d'eau.

 

La fontaine Goudouli du square Lafayette  

Cette fontaine est située place du président  Thomas Wilson , à l'entrée Est du centre ville de Toulouse; cette place prolonge les allées Jean-Jaurès, reliant le cœur de la cité au Canal du Midi.
C'est à cet endroit que Simon de Montfort rencontra les consuls lors du siège de 1216. Ce n'était alors qu'un pré à l'extérieur des remparts, fermés ici par la « porte villenouvelle ».
Lorsque les protestants furent chassés de la ville par cette porte en 1562, les Toulousains installèrent une vierge, Notre-Dame des Remparts, afin de défier les bannis.
La construction de la place telle que nous la connaissons aujourd'hui a débuté en 1806, et se termina en 1830. C'est un petit jardin rond, et autour duquel rayonnent plusieurs rues. En son centre, une sculpture et une fontaine honorent le poète Pierre Goudouli depuis 1898.

La fontaine du Grand-Rond   

Située dans le jardin  le Grand-Rond (créé entre 1752 et 1754 sur les plans de l'urbaniste Louis de Mondran), cette gerbe d'eau en forme de jets d'eau est entourée d'un parterre de fleurs et occupe le centre de ce jardin public. Elle fût construite en 1828 en pierre de Carcassonne. La gerbe d'eau imite celle du Palais Royal à Paris: même nombre d'orifices (17), même disposition mais les jets s'élèvent à une plus grande hauteur.

 

La cascade du Jardin des Plantes   

La cascade du Jardin des Plantes est située sur une butte artificielle (avec de petits sentiers et entourée d'un petit canal) aménagée dans ce jardin public. 

 

La fontaine du Jardin des Plantes   

Située dans le Jardin des plantes, cette fontaine se trouve aux pieds d'un  vestige de mur romain.

 

La fontaine de la place Roland 

Située sur la place Roland, donnant sur le boulevard Lazarre Carnot en face de la rue du Rempart Saint-Etienne, cette fontaine est l'oeuvre du sculpteur toulousain Jules Jacques Labatut qui s'est probablement (?) inspiré du Laocoon, la sculpture grecque antique conservée au   Vatican à Rome. La sculpture se présente au milieu d'un bassin, sur un soubassement imitant les rochers d'où l'eau sourd. Roland rassemble ses dernières forces dans une ultime tension de son corps, le bras levé pour sonner l'olifant. L'espace vert entourant la pièce d'eau est nommé 'jardin des combattants d'Afrique du Nord (1952-1962) et d'Outre-mer', en l'honneur des vétérans de la guerre d'Algérie.

La fontaine de la place Olivier  

Située place Olivier, construite en 1886 sur l’emplacement de la source de Los Tres Canellos, la fontaine Olivier commémore les inondations du 23 juin 1875 qui détruisirent le quartier Saint-Cyprien et coûtèrent la vie à plus de 210 personnes.
Cette fontaine fut offerte par un mécène, M. Hyppolite Olivier et dessinée par Dargassies. Elle fut, à l’époque, dotée de bornes d’eau pour les habitants et d’un abreuvoir pour les bêtes.
Identique dans sa partie supérieure à la fontaine de la place Salengro, sa base est exubérante ; des enfants libellules, ventrus, fessus et joufflus à souhait sont couchés sur des rochers au pied d’une nymphe. Une galerie circulaire élevée par cinq marches entoure le bassin.
Sur les piles extérieures, des inscriptions rappellent le nom du donateur, ainsi que le deuil qui frappa les habitants.

 

La fontaine du square Privat  

Cette fontaine est située sur le square Privat de la rue de Metz, aux pieds de l'Eglise et du Musée des Augustins.

 

La fontaine de la place des Puits-clos  

Située sur la place des Puits-clos, la fontaine des Puits-clos est adossée à un mur habillé de briques et chapeauté d’un fronton.Quatre colonnes corinthiennes de marbre rose provenant de l’ancien retable de l’église de la Dalbade sont posées en diagonale, donnant naissance à trois puits habillés de cuivre.
Depuis 1984, la Psyché de Pierre-Bernard Prouha, jusqu’à lors entreposée au Musée des Augustins, orne le centre de cet ensemble grâce à l’ordonnancement de Bernard Calley.
L’eau de la fontaine s’écoule dans les puits par des chantepleures encastrées dans le mur.
L’électricité et l’éclairage ont été remis en état en 1998.

 

La fontaine de la place Rouaix  

La fontaine de la place Rouaix fut dessinée par l’architecte Raynaud en 1828, à la demande des habitants de ladite place, qui en assurèrent le financement pour moitié.
Cette place était le coeur de Toulouse antique et un aqueduc de 8 km amenait l'eau de Lardenne et du Mirail jusqu'au château d'eau situé sur la place qui était le point le plus haut de la vielle ville.
Raynaud avait été le rival malheureux d’Urbain Vitry dans le concours organisé pour la fontaine de la Trinité érigée sur l’ancien marché aux herbes.
La fontaine de la place Rouaix, en pierres revêtues de plaques de marbre blanc, offre des lignes très simples. Elle est abritée par un toit à deux versants avec des pontons aux extrémités, ornementés dans le style antique.
Elle s’élève au milieu d’un bassin de pierre grise décorée de cannelures, l’eau s’échappant de deux têtes de lion en bronze.

 

La fontaine de la place Saint-Etienne  

Située place Saint-Etienne, il s’agit de la plus ancienne fontaine publique conservée dans Toulouse, style Renaissance, le Griffoul (ou Grifol), qui signifie en langue d'Oc source jaillisante. La fontaine Saint-Étienne ou griffoul était dotée au départ de quatre «Manneken-Pis» en bronze. Ils se transformèrent par la suite en quatre charmants bambins, plus révérencieux. Le premier élément fut la vasque en marbre provenant de la prévôté, qui fut construite en 1584 selon les plans de l’architecte Jean Rancy.
A cette époque, la fontaine recevait les eaux de Guilheméry, prélevées dans l’actuel parc du Caousou. L’eau arrivait par un aqueduc jusqu’à la place où s’élevaient également un pilori qui permettait d’exposer les voleurs, une estrapade pour supplicier les condamnés et un échafaud pour les abjurations publiques.
L’eau se déversait dans un bassin en forme octogonale, en marbre de Saint-Béat, par la bouche de 4 mascarons (têtes ou masques de fantaisie).
Située en contrebas de la place, la fontaine est entourée d’une pente de trois marches, halte possible pour les promenades. Cette dépression permettait également aux femmes venant puiser de l’eau d’être à l’abri des charrettes.
La décoration actuelle de la fontaine date de 1593. Antoine Bachelier érigea au milieu de la vasque un piédestal avec quatre niches abritant des marmousets de bronze d’où l’eau s’échappe. Au dessus, l’on trouve quatre boules de bronze sur lesquelles se dresse un obélisque en marbre rouge et blanc de Sarrancolin. Les marmousets furent fondus par Pierre Chevenet.
Cette élégante fontaine Renaissance causa bien des soucis à la ville, avec son mauvais fonctionnement (la fontaine se tarissait l'été), mais aussi la chute de l’obélisque et jusqu’aux très jolis marmousets, mannequin-pisse qui choquèrent la population.
C’est pourquoi à partir de 1649, l’eau coula dans la gueule de poissons que les marmousets, rendus pudiques, tinrent dans leurs mains. La refonte des marmousets fut réalisée par Moratio Ferrari, maître fontainier du Roi.
En 1720 Ferrari fit tailler une nouvelle vasque. L’obélisque fut relevé sur un coussinet qui devait être en bronze, mais qui est resté simplement en briques, recouvertes en 1771 de plaques de fonte.

Saint-Étienne est un riche quartier de Toulouse, situé en son centre historique, au sud-est de la Place Esquirol. Dans ce magnifique quartier bourgeois, les belles demeures ont été réalisées pour les aristocrates et pour les gens de robes. On y trouve aussi des magasins de luxe, des magasins d'antiquité ainsi que des ateliers de restauration. 
La plus belle des propriétés est sans conteste l'Hôtel d'Ulmo, construit entre 1526 et 1536 sur une maison forte du XVe siècle. Ce quartier est organisé autour de la cathédrale Saint-Étienne et de sa place. 
L'élégante place Saint-Étienne est l’une des plus anciennes de Toulouse. La préfecture, à droite de l’entrée principale de la cathédrale, occupe quant à elle un ancien hôtel particulier construit en 1693. On y trouve le marché aux livres tous les samedis matins! 

La fontaine de la place Saintes-Scarbes  

Aux débouchés des rues Ninau, Saint-Jacques, Fermat et Perchepinte se love la charmante petite place Saintes-Scarbes. Son orthographe est certainement la plus malmenée parmi celles des lieux publics de Toulouse… Certains écrivent au féminin singulier Sainte Scarbe, pourtant pas encore canonisée, pas plus que son homologue masculin Saint Euscarbe voire Saint Escarbe. De quoi y perdre son latin ! Pour l'historien local Chalande, Saintes-Scarbes viendrait de « Sanctas Garbas », les saintes et premières gerbes de la moisson présentées en offrande. Son confrère Brémond avançait une autre idée : ici le clergé de Saint-Etienne venait bénir et brûler des fagots. Leurs charbons, appelés les « Sans Carbous » étaient distribués aux assistants qui les conservaient pieusement d'une année sur l'autre. Au milieu de la place Saintes-Scarbes, vous trouverez cette magnifique fontaine avec une Diane au regard sévère; l'histoire dit qu'au Moyen Age au centre de cette place s'élevaient un orne et un oratoire. Ce dernier a été détruit à la fin du 17 siècle. 
Sur cette place, en 1216 une bataille eu lieu entre les troupes de Simon de Montfort et les Toulousains.

La fontaine de la place Salengro   

Située place Salengro, dans le centre historique de Toulouse, cette fontaine fût réalisée au XIX ème siècle dans les ateliers du val d'Osne (52). 
La place Roger Salengro est une petite place en plein coeur de Toulouse, non loin de la place du Capitole et de la place St Georges. Elle est bordée de bar conviviaux aux terrasses agréables; elle a changé plusieurs fois de noms au cours de l'histoire, elle s'est appelé place du Puits-vert, dont une rue à proximité porte encore le même nom, puis place de la Concorde pour finalement se nommer place Roger Salengro.

La fontaine de la place des Tiercerettes   

Située sur la place des Tiercerettes dans le quartier Arnaud-Bernard au bout de la rue et tout près de la place du même nom, cette petite fontaine "Birebent" ne coule pas toujours mais elle est bien là; cette place est très (trop?) animée surtout le soir et souvent jusqu'au petit matin.

 

La fontaine de la place de la Trinité     

Située sur la place de la Trinité, la fontaine de la Trinité fut la première d’où l’on vit jaillir des gerbes ornementales. La place de la Trinité doit son nom à un ancien couvent de trinitaires du XIVe siècle, aujourd’hui disparu; à l'époque elle s'appelait la place de la Trilhe de Rouaix, puis est devenue la place de la Trinité au XVI e siècle. 
Erigé en 1826 par Urbain Vitry, le monument se compose de trois marches circulaires en pierre de Carcassonne supportant une vasque en marbre de 5 mètres de diamètre, qui a remplacé une première vasque en pierre.
Au milieu du bassin s’élève un socle triangulaire aux pans incurvés en marbre blanc de Saint-Béat, orné de trois têtes de lions en bronze. Sur le socle sont posées trois sirènes ailées en bronze, aux corps finement modelés et aux voiles transparents. Elles dressent sur leurs ailes déployées une vasque de marbre blanc de plus de deux mètres de diamètre.
Le socle et le groupe en marbre furent taillés par Layerle-Capel.
Un jet d’eau à ressauts s’élance de la vasque, y retombe et l’eau est ensuite rejetée dans le bassin inférieur par les têtes de lions. Au bas des marches, trois bornes fontaines livrent ensuite l’eau aux habitants du quartier.

 

La fontaine "Le soir de la vie"     

Située sur le rond-point des Français libres des allées Frédéric Mistral, entre le jardin des Plantes et l'allée des Demoiselles, cette fontaine date de 1910 (le bassin a été agrémenté de 6 jets d'eau et d'une illumination en 1972); le sculpteur Auguste  Seysses a représenté 'le soir de la vie' par un homme âgé, barbu, un artiste comme l'indique la palette et le maillet disposés à ses côtés. Des jeunes femmes l'entourent: l'une tient un bouquet et l'autre une lyre.

 

La fontaine "La Dame d'Elche"                 

Située dans le jardin Compans-Cafarelli, cette fontaine nommée "la dame d'Elche" a été terminée en 1981, la pièce d'eau étant définitivement installée en 1983. Toulouse est jumelée depuis 1981 avec la ville d'Elche en Espagne, où se trouve le buste original de la dame d'Elche dans la "Huerta del cura", jardin artistique national de la ville, lui-même étant une reproduction de celui trouvé en 1897 à l'Alcudia à 2 km au sud d'Elche près d'Alicante. La Dama de Elche, découverte à La Alcudia, est l´une des sculptures les plus connues du monde. Elle se trouve actuellement au Musée Archéologique National à Madrid.

 

La fontaine Chantepleure de la place Saint-Etienne      

Située place Saint-Etienne, square Saliège, cette fontaine Chantepleure a été terminée en 1989. L'eau sécoule par un chantepleure dans un bassin ovoïde en pierre, la fontaine étant adossée à l'édicule. Elle fût réalisée lors de la création du parking souterrain de la place Saint-Etienne et de l'aménagement du square du cardinal Saliège.

 

La fontaine de la place Saint-Cyprien                         

Située place intérieure Saint-Cyprien, cette fontaine créée par François Morellet se trouve au centre de la place, au milieu des deux statues de Lucas; elle sert de séparation aux deux voies de circulation. Elle est constituée de deux plans inclinés aux larges dimensions.

Saint-Cyprien est le principal quartier de la rive gauche de la Garonne à Toulouse. Il puise ses racines dans l'antique tradition de la reine Pédauque dont on ne connaît que des légendes et un aqueduc romain que l'on baptisa 'aqueduc de la reine Pédauque' ... C'est par l'ouverture du Pont Neuf en 1661 que la place Saint-Cyprien se transforme; les portes de la ville seront à cet endroit non pour défendre Toulouse mais pour en magnifier l'entrée;  de chacun des côtés de la place intérieure deux satues en pierre du sculpteur toulousain François Lucas (1736-1813) représentent la ville de Toulouse et la Province du Languedoc, une façon de montrer la belle collaboration entre les états du Languedoc et les Capitouls de la ville. La grille (en fer forgé mise en place en 1788 par le maître serrurier Claude Adrien dit Champagne) qui fermait la porte entre ces deux statues a été emportée lors des inondations de 1875 (puis démontée et fondue dans les forges du Bazacle). Entre 1800 et 1856 les ailes de la porte ont été occupées par les bureaux  des recettes de l'octroie. Les statues originelles de Lucas, souffrant trop de la pollution, ont été déposées en 1972 et remplacées par des copies.

 

La fontaine de Jolimont      

Située au carrefour du boulevard des Crêtes et de l'Avenue Léon Blum, cette fontaine lumineuse de type espagnol est semblable à celles que l'on peut admirer à Barcelone. L'édifice a été mis en place en 1971.

 

La fontaine du rond-point de la Patte d'Oie      

Située au rond-point de la Patte-d'Oie, un carrefour qui termine l'axe Nord-Est/Sud-Ouest de la ville, la fontaine inaugurée en 1993 a été conçue en rapport avec le chantier de la ligne A du métro de Toulouse; un puits de jour fait la liaison avec les autres installations de l'artiste Noël Cuin à l'intérieur de la station. Le monument est constitué d'un grand cadre vrillé plaqué de marbre bleu de 5,50 m sur 4 visible des quatre points cardinaux symbolisant les bifurcations de la patte d'oie, à l'intérieur une amphore évidée distribue l'eau dans des pattes d'oie qui la conduisent dans un bassin, l'amphore étant censée rappeler la proximité des arènes romaines.

 

Les fontaines de la rue du Périgord               

Situées sur le parvis de la bibliothèque municipale rue du Périgord, ces deux fontaines, actuellement hors service, sont situées de part et d'autre de l'entrée de la bibliothèque. Conçues sur le même modèle par l'architecte Jean Montariol et le sculpteur Henri Parayre, en colomblanchien pour les vasques et en pierre de lorraine pour les statues, elles furent inaugurées en 1935. La statue de gauche (en étant face à l'entrée) intitulée  "La Littérature Classique" est une jeune fille qui regarde son pendant "La Jeune Littérature"; la compostition verticale des deux monuments crée un contraste avec l'horizontalité des bas-reliefs de Sylvestre Clerc (sculpteur toulousain, 1892-1958) qui courent le long du mur.

 

La fontaine de Ramonville, station du métro      

Située aux abords immédiats de la station du métro (terminus de la ligne B) de Ramonville-Saint-Agne (commune de la banlieue sud de Toulouse), inaugurée en juin 2007, elle est constituée d'un plan d'eau d'où émergent 24 jets d'eau répartis en 8 rangées de 3.

 

La fontaine de la place Saint-Sernin      

Le parvis de la basilique Saint-Sernin est désormais complété depuis fin 2019 par une fontaine circulaire, sobre et classique, simple et dépouillée dans le style cistercien, pour bien s'intégrer dans le paysage prestigieux du plus grand édifice roman de la chrétienté dont la construction a débuté il y a presque 1000 ans; au milieu de la vaste esplanade de grès, elle est censée dialoguer et apporter un écho terrestre au vitrail céleste rond du portail Ouest de la basilique.

 

Fontaines Wallace    

Il y a environ une dizaine de telles fontaines d'eau potable à Toulouse (place Saint-Georges, Grand-Rond, Jardin des plantes, place Russel, place Ferrieres, place des Ravelins, place Laganne, rond-point A. Gazeau, ...). Elles se présentent sous la forme d'un petit édicule en bronze, mesurant 2, 95 m de haut et 1, 93 m de diamètre, composé d'un piédestal à huit pans, orné de volutes et de dauphins. Sur celui-ci se dressent quatre cariatides qui supportent un dôme terminé par une pointe. Le modèle a été créé par Charles Lebourg, sculpteur nantais, à la demande d'un riche mécène Sir Richard Wallace; en 1872, ce philanthrope amoureux de la France fit don à la ville de Paris d'une cinquantaine de ces fontaines qui devaient permettre aux passants de se désaltérer.


Les Trinitaires ou Mathurins 
Établis d'abord, en 1237, près du Château Narbonnais (place du Salin actuelle), ils se fixèrent en 1359, dans la rue de la Trilhe ; ils ont laissé leur nom à la rue et à la place de la Trinité. Les Trinitaires étaient des communautés minuscules avec chacune trois clercs, trois laïcs et un supérieur. Leur but était essentiellement de soulager les pauvres et de racheter les captifs. 
Les bâtiments furent détruits dans le grand incendie de mai 1463 et les religieux, réduits à la mendicité, mirent du temps à relever leur couvent (n°8 à 12 de la place actuelle). L'église fut reconstruite en 1511, tout fut vendu pendant la Révolution et disparut vers 1798. 
La redécouverte par les religieux trinitaires de leur mission de rachat des esclaves chrétiens en terre d’islam dans les années 1630 s’explique par une conjonction complexe de circonstances. La mauvaise réputation politique de l’ordre depuis les guerres civiles du XVIe siècle et son affaiblissement économique rendaient vital un rapprochement avec la monarchie française. La concurrence croissante et les attaques judiciaires de l’Ordre de la Merci obligea parallèlement les Trinitaires à surenchérir dans l’organisation des voyages de rédemption et d’innover dans la publicité de cette activité. À l’intérieur même de l’Ordre enfin, l’opposition entre religieux réformés et non réformés se cristallisa autour de ces coûteuses et dangereuses campagne en Afrique du Nord, ce qui eut pour effet d’en restaurer paradoxalement la dimension identitaire. 

Urbain Vitry
Urbain Vitry est à l'origine du renouveau de l'enseignement de l'architecture à Toulouse. À 28 ans, en 1830 il succède à son oncle comme architecte en chef de la ville de Toulouse. at, aux petites places qu'il orne de fontaines :place de la trinité, place Olivi
il donne leur aspect actuel aux rues Saint-Antoine du T, à la rue des Marchands, aux rues Lafayette et de Rémuser, place Salengro, place Dupuy.

Jardin des plantes

Le premier Jardin des Plantes de Toulouse fut créé en 1730 par la Société des sciences de Toulouse. Mais il ne se situait pas à son emplacement actuel, il était dans le quartier Saint-Sernin, non loin de la porte Matabiau.
La qualité du sol ne donnant pas satisfaction, la collection dut déplacée en 1756 vers la rue de la Sénéchaussée (rue des Fleurs de nos jours).
Ce jardin là n'était toutefois lui non plus pas dans un cadre idéal : trop petit, entouré de murs, etc. C'est en 1794 par la volonté de Philippe Picot de Lapeyrouse, naturaliste, que les Capitouls décrètent que le Jardin des Plantes sera situé dans une enceinte quasiment identique de celle qu'il occupe de nos jours. Il reprend une partie de l'ancien enclos des Carmes déchaussés. Fort d'une collection de 1 300 espèces, locales ou en acclimatation, le Jardin des Plantes devient un grand Jardin Botanique mais aussi un lieu où les plus démunis pouvaient recueillir des plantes médicinales.
Par décret du 27 juillet 1808, Napoléon donne à la ville les terrains et les bâtiments du jardin (comprenant donc le cabinet d'histoire naturelle).
Pendant la bataille de Toulouse (10 avril 1814), le jardin est utilisé comme point d'artillerie depuis un de ses tertres.
En 1817 est créé une pièce d'eau, alimentée par le canal du Midi tout proche.
Puis le périmètre du Jardin est légèrement modifié : il est agrandi vers la Grande Allée (maintenant allée Frédéric-Mistral) mais perd de la surface vers l'allée Jules-Guesde lors de la construction de la Faculté de médecine (1885).
Le jardin sera transformé pour la venue de l'exposition internationale de 1887 : il devient un jardin public.
Le Jardin des Plantes de Toulouse est un Jardin botanique faisant partie d'un ensemble de trois jardins publics situés au sud-est de l'hypercentre, avec le Boulingrin ou Grand-Rond et le Jardin Royal.
Il s'étend sur sept hectares entre l'allée Jules-Guesde, l'allée Frédéric-Mistral, la rue Alfred-Duméril et la rue Lamarck.


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